[Critique] Phil Campbell and The Bastard Sons : The Age of Absurdity, comme un air de famille !

Après 30 ans passés au service de Motörhead et donc au chômage technique depuis sa dissolution subite, Phil Campbell, guitariste facétieux du trio anglais, revient sur le devant de la scène entouré de ses fistons. On a écouté pour vous le premier album de Phil Campbell and The Bastard Sons : The Age of Absurdity, sorti le 26 janvier 2018. 

La genèse du projet

Créée en 2013 sous le nom Phil Campbell’s All Starr Band, la formation a débuté comme side-project occasionnel du guitariste compositeur de Motörhead (Phil Campbell, donc, suivez un peu au fond), accompagné de ses trois fils et du chanteur Neil Starr. Concerts intimistes et festifs, reprises de Motörhead et de classiques de Rock/Heavy Metal, le groupe était surtout là pour prendre et faire passer du bon temps, sans prétention aucune.

Le tournant intervient fin 2015, après le décès de Lemmy Kilmister, taulier de Motörhead, mettant définitivement un terme à la carrière du groupe, qui laisse le petit Philou sans emploi fixe mais avec une tonne d’idées pour son projet secondaire. Ce dernier prendra plus d’ampleur, épaulé par ses rejetons. Le nom du groupe est modifié au profit de « Phil Campbell and The Bastard Sons » (Maman Campbell a dû apprécier), et la formation en profite pour sortir un EP éponyme composé de 5 titres originaux en novembre 2016.

Ce qui nous amène à The Age Of Absurdity, premier album du quintet, sorti le 26 janvier 2018. Le six-cordiste gallois et sa petite famille nous proposent ainsi 11 nouveaux titres, et une reprise de Silver Machine de Hawkwind, ancien groupe de tonton Lemmy.

 

Impressions générales

Alors, dites-nous tout, ça ressemble à quoi? A Motörhead ? A autre chose?

Eh bien, mes chers amis, les deux ! Ça ressemble à du Phil Campbell, donc à du bon Rock’n Roll avec deux doigts dans la prise. Impossible de nier l’influence de 30 ans passés à composer pour le Bombardier, il suffit d’écouter la chanson d’ouverture, Ringleader, pour s’en rendre compte, notamment au niveau de la batterie, ou encore Gypsy Kiss et cette basse ronflante en introduction. Mais il n’y a pas que ça ! En plus des six que comporte son instrument, le bonhomme nous montre qu’il a plusieurs autres cordes à son arc.

Les 45 minutes du disque présentent une palette assez large de styles et influences revendiqués par la petite famille Campbell. Le son typique de Motörhead côtoie un Blues sudiste du plus bel effet, notamment sur Dark Days, avec son harmonica lancinant. Dropping The Needle et son côté punk ne démérite pas face à des compositions plus modernes, voire parfois Pop/Rock (Into The Dark).

 

En résumé

Dans l’ensemble, The Age of Absurdity est un cocktail de Rock’n Roll dans son sens le plus large. C’est bluesy, c’est catchy, ça donne envie de taper du pied et de balancer la tête en rythme. Phil Campbell and The Bastards Sons nous délivrent un album honnête et diablement efficace. Le groupe n’est pas là pour révolutionner le genre, il n’a pas vocation à réinventer la poudre, il est là pour la faire parler, et le fait bien !

La bonne nouvelle, c’est qu’ils vont entamer bientôt une tournée française :

Phil Campbell and The Bastard Sons
Tournée française !

19 mars : La Boule Noire – Paris

21 mars : La Laiterie – Strasbourg

22 mars : 915 KAFFE – Nancy (MàJ : concert déplacé, il se tiendra Chez Paulette – Pagney-derrière-Barine)

23 mars : Le Forum – Vauréal

24 mars : Cabaret Vauban – Brest

25 mars : Le Ferrailleur – Nantes (au plaisir de vous y rencontrer)

26 mars : Motordays Festival – Gérardmer

 

On aime / On aime moins

On regrette juste la production un peu trop lisse et moderne, notamment sur la voix de Neil Starr. Ça manque de sonorités un peu grasses, tout est trop bien huilé (paradoxe inside), mais on leur pardonne volontiers, au vu de la qualité des titres proposés sur un premier album !

Et on aime tout particulièrement :

L’ouverture, Ringleader, qui nous met directement dans l’ambiance (on évitera de penser à Blondie pendant le refrain, s’il vous plait)

PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS – Ringleader (OFFICIAL LYRIC VIDEO)

Taken from Phil Campbell And The Bastard Sons debut ‘The Age Of Absurdity’. Order: http://nuclearblast.com/philcampbell-ageofabsurdity SUBSCRIBE to NB: http://nblast.de/NBytb Motörhead legend Phil Campbell returns with ‘The Bastard Sons’ and the album ‘The Age Of Absurdity’. Out worldwide via Nuclear Blast!

L’entraînant Dark Days, et ses couplets Blues

PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS – Dark Days (OFFICIAL VIDEO)

‘Dark Days’, off Phil Campbell And The Bastard Sons debut album ‘The Age Of Absurdity’. Order: http://nuclearblast.com/philcampbell-ageofabsurdity SUBSCRIBE to NB: http://nblast.de/NBytb Motörhead legend Phil Campbell returns with ‘The Bastard Sons’ and the album ‘The Age Of Absurdity’. Out worldwide via Nuclear Blast! Produced by Romesh Dodangoda.

La chanson finale, Silver Machine, parce que Lemmy sera toujours dans les parages

PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS – Silver Machine (OFFICIAL VIDEO)

A cover of the classic Hawkwind song ‘SILVER MACHINE’, by Phil Campbell And The Bastard Sons. Get ‘The Age Of Absurdity’: http://nuclearblast.com/philcampbell-ageofabsurdity SUBSCRIBE to NB: http://nblast.de/NBytb Motörhead legend Phil Campbell returns with ‘The Bastard Sons’ and the album ‘The Age Of Absurdity’. Out worldwide via Nuclear Blast!

 

Fiche Technique

Phil Campbell and The Bastard Sons
Artwork de l’album

Artiste : Phil Campbell and The Bastard Sons

Album : The Age of Absurdity

Tracklist :

1 – Ringleader
2 – Freakshow
3 – Skin And Bones
4 – Gypsy Kiss
5 – Welcome To Hell
6 – Dark Days
7 – Dropping The Needle
8 – Step Into The Fire
9 – Get On Your Knees
10 – High Rule
11 – Into The Dark
12 – Silver Machine (reprise de Hawkwind)

Date de sortie : 26 janvier 2018

Label : Nuclear Blast

Membres : Neil Starr : Chant / Phil Campbell : Guitare Lead / Todd Campbell : Guitare Rythmique – Harmonica / Tyla Campbell : Basse / Dane Campbell : Batterie

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