[Test] The Seven Deadly Sins : Knights of Britannia, le démon du Fan Service

Disponible depuis le 9 février sur PS4, The Seven Deadly Sins : Knights of Britannia est la deuxième adaptation de la licence, après un premier opus sur 3DS, il y a deux ans. The Seven Deadly Sins, c’est avant tout un anime porté et diffusé par Netflix. Autant dire qu’il y a des adaptations en jeux vidéo réussies et puis il y a les autres…

 Meliodas, la mélasse

The Seven Deadly Sins est un anime contant l’histoire d’une princesse souhaitant sauver son royaume. Pour ce faire, cette dernière part en quête de sept chevaliers ultra puissants que plus personne ne peut blairer : les Seven Deadly Sins. Trouvant une taverne miteuse, Elisabeth la princesse se retrouve nez à nez avec le chef de la troupe : Meliodas, le Dragon de la colère. Elisabeth est très belle et Meliodas très coquin, c’est décidé, il aidera la princesse aux gros nichons à retrouver ses propres compagnons et bouter les méchants hors du royaume ! Comme c’est le test du jeu et pas de l’anime je n’entrerai pas dans les détails (probablement car vous vous en foutez) et vous conseille vivement de regarder les deux saisons ainsi que les OAV. Car oui, The Seven Deadly Sins est un jeu qui vous laissera totalement sur le carreau si vous ne connaissez pas l’histoire !

Après avoir lancé le jeu, une belle cinématique nous remet la tête dans l’histoire. On débarque ensuite sur un menu minimaliste qui nous propose un mode Aventure ou un mode Combat. Si j’ai passé plus d’une vingtaine d’heures sur le mode Aventure, j’ai très vite laissé tomber le mode Combat – mais nous y reviendrons plus tard -. En choisissant le mode Aventure, vous suivrez l’histoire des Seven Deadly Sins, des chutes des royaumes et de tout ce qu’il peut se passer dans la série.

The Seven Deadly Sins : Knights of Britannia PS4 Meliodas

The Seven Deadly Sins

Pour nous présenter l’histoire et les dialogues, nous avons plus souvent droit à des lignes de texte avec des images figées plutôt qu’à des cinématiques. Est-ce que c’est gênant ? Pas franchement puisque l’anime est à votre disposition si vous avez vraiment besoin qu’on vous propose un film. Le but du jeu est assez simple : il faut retrouver nos camarades et vaincre les méchants. Pour ce faire, il va falloir se battre durant de nombreuses quêtes. Bien se battre vous permet de débloquer un rang S et ce rang vous donne accès à des rumeurs ! Et oui, Méliodas le dit dès le début : s’il tient un bar c’est pour se tenir proche des ragots croustillants ! Ainsi, un beau combat ramènera des gens au Boar Hat qui sauront vous donner quelques bonnes pistes pour avancer dans l’histoire.

Pour vous battre vous aurez droit à quasiment tous les personnages de la licence. Encore une fois, si vous n’êtes pas à jour vous risquez fortement de vous dégoûter alors lâchez tout de suite votre manette et filez sur Netflix. Pour les autres (et surtout moi), c’est un véritable plaisir de pouvoir jouer tantôt avec Meliodas, tantôt avec King ou Dianne. Même Hawk est jouable ! Vous avez quelques coups à votre disposition, une possibilité de faire des combos ainsi qu’un « finish ». Il apparaît que certains personnages sont mieux servis que d’autres quant à la gestion de la caméra en combat. Certaines missions vous demanderont de jouer en duo : je ne peux que vous conseiller le combo Ban/King.

Le démon du Fan Service

Je l’avoue sans honte, j’ai adoré perdre mon temps sur ce jeu. Il n’a rien d’extraordinaire, il peut même paraître sans intérêt pour certains. Pourtant, pouvoir utiliser les pouvoirs des Sins, péter des trucs, éclater des tronches à tour de bras et revenir sur une histoire que je connais par cœur m’ont donné une sensation de bien-être que j’ai du mal à retrouver avec les jeux actuels. La quête du Rang S vous mène parfois la vie difficile, les quêtes de recherches avec Elisabeth pourront vous énerver et les quêtes secondaires où Hawk défie tout le monde pourraient vous surprendre, mais si vous réussissez à débrancher votre cerveau durant votre session de jeu tout se passera bien !

Vos personnages possèdent des pouvoirs qui leur sont propre mais pour pimper un peu tout ça, vous avez la possibilité de leur ajouter des sphères (comme dans l’anime wouhouu). Partir en quête de ces sphères – à fabriquer vous même en fonction des matériaux que vous gagnez durant les quêtes – m’a pris l’essentiel de mon temps sur le jeu et ce fut un véritable plaisir. Oh, pas parce que les sphères servent vraiment à quelque chose : non, plutôt parce que le démon de la collection et du platinage s’est emparé de moi. Il en fera sûrement de même pour vous.

The Seven Deadly Sins

Je reviens sur les combats : j’ai énormément apprécié le fait que tous les personnages aient les attaques que l’on retrouve dans le manga ainsi que dans l’anime. Leurs costumes et modélisations sont aussi fidèles à l’oeuvre originale, tout comme leurs lignes de dialogues et leur comportement. Le jeu a été probablement un peu fait en vitesse pour coller à la saison 2 : les dialogues sont parfois désynchronisés des mouvements de bouche des personnages, certains mouvements sont franchement dégueulasses et le système de caméra est bien souvent aux fraises. Mais globalement, The Seven Deadly Sins : Knights of Britannia est un très bon jeu débordant de Fan Service que je recommanderai à ceux qui apprécient les propositions vidéo-ludiques sans prétention.

Un petit mot rapide sur le mode Combat qui vous permet notamment de jouer en ligne contre des vrais gens : c’est totalement pété. Ce mode est aussi bancal qu’un multi sur Street Fighter V. Et surtout, on retrouve quasi exclusivement un personnage que tout le monde semble avoir adopté et qui vous latte effectivement la tronche, si vous faites le choix de jouer contre lui avec une Dianne, un King ou même une Merlin. Le mode Combat : je suis venu, j’ai vu, j’ai mouru.

 

Un pour tous, tous pour les Sins

En clair, The Seven Deadly Sins : Knights of Britannia n’est pas la merveille du siècle, il m’apparaît cependant un peu sous-côté. La dose de fun est là et Namco Bandai a fait l’effort de proposer tous les dialogues en français ! On retrouve toutes les grandes scènes de l’anime et/ou du manga et l’on prend plaisir à jouer des personnages qu’on ne pensait absolument pas jouables. Les thèmes musicaux sont aussi bien présents et forts sympathiques. Non vraiment, si je vous conseille de ne pas l’acheter à 70 euros mais d’attendre une baisse de prix, je pense sincèrement que c’est un petit jeu à posséder dans sa ludothèque si vous êtes comme moi, un amoureux des jeux Fan Service ! Pour les autres, je vous laisserai parcourir les tests de mes collègues qui vous permettront de débuter avec de très bon jeux de grandes personnes responsables comme Moss, Shadow of The Colossus ou encore Kingdom Come Deliverance.

Vous aimerez si :
– Vous connaissez déjà l’histoire de The Seven Deadly Sins.
– Vous aimez les jeux de type « Musô ».
– Vous appréciez l’humour graveleux et les blagues faciles.

Vous n’aimerez pas si :
– Vous n’avez jamais entendu parler de cet univers.
– Vous avez du mal avec les jeux possédant des lacunes techniques.
– Il vous faut absolument une VF.

Nova

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