[Test] DLC Wolfenstein II : Freedom Chronicles, la fleur au bout du fusil

Le second DLC de Wolfenstein II : The New Colossus, nommé Freedom Chronicles, vient de sortir. Après un premier contenu additionnel intitulé « Les Aventures de Gunslinger Joe », descendu par la critique pour son manque d’originalité et sa durée de vie bien trop courte, voyons si Bethesda a retenu la leçon.

Tout en finesse et en contorsion

Dans Wolfenstein II : The Freedom Chronicles, vous vous retrouvez aux commandes de l’agent Silent Death (ou Jessica Valiant pour les intimes).

Ancien agent de l’OSS, l’agent Silent Death se retrouve obligée de renouer avec son ancienne passion qu’est le meurtre de nazis, afin de venger son époux. Cette mission vient donc se greffer à l’histoire principale sans rapport direct avec celle-ci, tout comme le premier DLC.

Wolfenstein II : Freedom Chronicles
Silent Death et son époux en pleine pose

On prend les mêmes et on recommence, ou presque !

Côté gameplay, rien de nouveau par rapport à l’histoire principale, si ce n’est que les Atouts (les bonus que vous pouvez récupérer en accomplissant telle ou telle action) sont simplifiés pour tenir dans les trois sous-missions proposées dans ce DLC.

L’histoire commence donc alors lorsque nous sortons d’un conduit de ventilation pour atterrir dans un manoir nazi avec pour objectif simple mais original, d’éliminer l’officier en charge. On nous explique alors que Silent Death peut (grâce à son entrainement) se faufiler dans des trous de souris. J’en profite tout de même pour rappeler que cela était déjà possible dans l’aventure principale, si vous choisissiez l’armure constricteur comme amélioration d’armure. Cet amélioration vous permet de vous faufiler dans des endroits très exigus en comprimant votre cage thoracique… Ouais bon, la science a déconné mais c’est pratique pour le gameplay donc c’est cool !

Wolfenstein II : Freedom Chronicles
Les atouts disponibles dans ce DLC

 

Pour le reste, y’a Eurocard Mastercard

Une fois qu’on a compris que l’histoire tenait sur un timbre-poste qui serait passé à la machine à laver, on peut donc continuer à faire ce que nous propose le jeu : tuer des nazis. Cependant, contrairement à l’aventure d’un Gunslinger Joe (devenu expert dans l’art de tout faire péter), Silent Death, comme son nom l’indique, est spécialiste dans les assassinats furtifs.

Pour vous aider dans cette tâche, vous aurez au fil des niveaux, des mallettes qui vous permettront d’améliorer vos armes de manière identique (ou presque) aux aventures de Blazko’ puisque ce coup-ci, ce n’est pas vous qui choisissez quoi améliorer mais le jeu. Par exemple, vous allez récupérer le silencieux pour le flingue dans la première mission, ou encore un nouveau chargeur pour la mitraillette dans la seconde.

Wolfenstein II : Freedom Chronicles
Silent Death au sommet de son art

Pour le reste, rien de nouveau si ce n’est que contrairement au premier DLC, les décors sont inédits. Coup de bol pour Bethesda qui s’était fait huer lors de la sortie du premier épisode qui demandait aux joueurs de rejouer dans des cadres déjà vus et revus. Un bon point donc, mais on s’arrête là puisque côté animations nous avons toujours droit à des Comics/Pulp façon old school qui, sans être moches, nous font sortir instantanément de l’immersion déjà difficile à créer dans un contenu bien trop court.

Comptez à peine plus d’une heure de durée de vie pour ce contenu additionnel pour un tarif unitaire d’une dizaine d’euros, ou bien optez pour les trois épisodes prévus avec le Season Pass à 25€, si vous voulez vraiment prolonger l’expérience car vous êtes un grand fan. En revanche, si vous avez apprécié le jeu mais que vous n’avez pas pour projet de vous faire tatouer « Blazko le Barjo » sur le biceps, je suis sûr qu’à ce prix-là vous pouvez trouver un jeu indépendant qui vous rempliera de bonheur et d’insouciance.

 

Vous aimerez si :
– Vous voulez prolonger la durée de vie de Wolfenstein II.
– Vous aimez l’infiltration.

Vous n’aimerez pas si :
– Vous vous attendez à une durée de vie vraiment prolongée.
– Mettre 10€ pour une mission ne vous semble pas rentable.
– Vous cherchez à vous immerger dans une histoire.